Auteur : Vati_letau_spuser

Pourquoi l’ivoirien lambda renonce-t-il au prétendu bonheur dans lequel il nage pour le voyage sans retour ?
Tout simplement parce que la société ivoirienne est devenue difficile à vivre. Ce pays anxiogène abandonne ses enfants, les plus démunis surtout, à leur triste sort.

Avec l’ambition de faire du secteur minier un moteur de croissance économique majeur au regard de l’importance du potentiel géologique et minier de la Côte d’Ivoire, le moment n’est-il pas venu d’établir le diagnostic des choix stratégiques inopérants, assimilables par analogie à une « rat race » étatique ou au mythe de Sisyphe ?

L’une des nombreuses fragilités de notre République se situe dans la fermeté sélective, parfois hâtive dans la gestion des défis qui se posent à la société.

Espèces sonnantes contre bonnes notes ! Alors que débute une nouvelle année scolaire, comment ne pas se rappeler l’ingénieuse trouvaille déployée par certains enseignants ivoiriens au cours de la période écoulée des examens à grand tirage.

De quoi le chômage et l’inemployabilité des jeunes diplômés dans nos sociétés en essai de développement sont-ils en réalité le nom ? Au-delà de la définition qu’en donne l’Organisation internationale du travail (OIT), « la situation de la main-d’œuvre disponible à travailler qui est à la recherche d’un emploi mais ne réussit pas à en trouver » ; le chômage dans son acception la moins glamour, reflète l’incapacité de l’individu à être utile à la société au sein de laquelle il évolue !