Et si c’était à refaire/Confidences sur un parcours de vie : Hanny Tchelley se raconte

Dans l’intimité d’une vie d’engagement

Artiste polyvalente, engagée dans la galaxie patriotique pendant les années de braise en Côte d’Ivoire, Anny Tchelley Brigitte plus connue sous le pseudonyme de Hanny Tchelley signe à GAD Editions son premier roman intitulé : Et si c’était à refaire ? Confidences sur un parcours de vie. Un livre dans lequel elle ouvre les pages de son journal intime et de son parcours de vie au lecteur. On la découvre avec ses fragilités, ses doutes mais aussi ses forces ancrées dans la spiritualité pendant ses dix (10) ans d’exil. Fidèle à ses convictions et à son engagement.

Le roman autobiographique Et si c’était à refaire ? de Hanny Tchelley est une plongée introspective dans la vie de l’auteure, marquée par des défis, des réussites, et une quête constante de résilience. Ce récit qui mêle réflexion personnelle et récit de vie, invite le lecteur à une introspection en s’inspirant des leçons qu’elle tire de ses expériences.

Au moment de refermer son journal intime, Hanny Tchelley répond à la question : « Et si c’était à refaire, le referais-je ? » par un « oui » retentissant (page 283). Immédiatement nuancé dans le paragraphe qui suit : « (…en voyant comment mon engagement et mon sacrifice ont été bafoués, piétinés, je ne m’y prendrais pas de la même manière… », confesse-t-elle.

Tout au long des 290 pages de l’œuvre, un genre hybride qui emprunte à l’autobiographie, au journal intime et à l’album photos l’auteure dépeint avec des mots les maux qui la rongent, son état d’esprit, sa personnalité pleine et entière. Elle explique le sens de son engagement au service de la patrie. Elle dévoile les trahisons, les moments de solitude, les secrets de ses visites à la Haye, le temps des reniements, la vie loin de sa mère avec qui elle entretient une relation fusionnelle.

Elle aborde des thèmes tels que la résilience, l’engagement en politique, les conséquences des décisions personnelles sur l’équilibre psychologique, leur impact sur ceux qu’on aime, les actes manqués et les opportunités qu’offre l’existence d’un nouveau départ. En apprenant de ses erreurs. Au-delà des apparences de la femme forte qu’elle voudrait laisser transparaitre, « Et si c’était à refaire » trahit sa vulnérabilité. 

Riche en anecdotes, l’œuvre par la juxtaposition des souvenirs dégage un sentiment de lassitude. Seul prédomine le désir d’aller jusqu’au bout, d’en apprendre davantage sur une femme qu’on aime où qu’on déteste, de connaitre le fin mot de l’histoire.  

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